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L'ONU fustige Israël pour avoir brûlé vifs « tant de personnes, dont tant d'enfants » à Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des gens inspectent les dégâts à l'école Fahmi Al-Jarjawi servie comme abri dans la ville de Gaza le 26 mai 2025, après une frappe israélienne. ©AFP

Dans un message publié ce lundi 26 mai sur X, Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations unies sur les droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés, a fustigé Israël pour avoir brûlé vifs « tant de personnes, dont tant d'enfants » dans la bande de Gaza, où le régime sioniste mène une guerre génocidaire contre les Palestiniens.

Cette condamnation fait suite à une frappe aérienne israélienne qui a tué au moins 36 personnes, dont 18 enfants, à l'école Fahmi al-Jarjawi dans la ville de Gaza. Des familles déplacées y cherchaient refuge contre les bombardements incessants de l'armée israélienne.

De nombreuses victimes ont été brûlées vives alors qu'elles dormaient dans l'abri de l'école.

Une vidéo prise sur les lieux de l'attaque montrait la silhouette d'une jeune fille qui s'avançait péniblement à travers les décombres pour échapper aux flammes. Elle a survécu au carnage, mais a perdu des membres de sa famille.

Albanese a joint la vidéo à son message, déclarant qu'elle « ne peut plus regarder le feu sans avoir mal au cœur ».

« Nous devons mettre fin à ce massacre. Que les Palestiniens nous pardonnent », a-t-elle fait remarquer.

Mahmoud Basal, porte-parole de la Défense civile de Gaza, a pour sa part déclaré que l'école était censée être un « lieu sûr », mais qu'elle s'était transformée en un véritable brasier.

« Nous avons entendu des appels à l'aide désespérés de personnes piégées dans l'incendie, mais le feu était trop intense. Nous n'avons pas pu les secourir », a-t-il déploré.

Sans fournir la moindre preuve, l'armée israélienne a prétendu que l'école Fahmi al-Jarjawi était un « centre de commandement et de contrôle » du Hamas et du Jihad islamique palestinien.

Le 7 octobre 2023, Israël a lancé une guerre génocidaire contre la bande de Gaza après que le groupe de résistance Hamas a mené une opération historique contre l'entité usurpatrice, en représailles à l'intensification de ses atrocités contre le peuple palestinien.

Plus de 19 mois après le début de son agression, le régime de Tel-Aviv n'a pas atteint ses objectifs déclarés à Gaza, bien qu’il ait tué au moins 53 977 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et en ait blessé 122 966 autres.

Israël a bombardé à plusieurs reprises des écoles transformées en abris à Gaza, en violation du droit international humanitaire qui interdit les attaques contre les infrastructures civiles.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV